Les bienfaits de la nature

Les bienfaits de la nature sur la santé ne sont plus à démontrer. Que l’on parle de santé mentale ou de santé physique, le contact avec la nature permet de l’améliorer à de nombreux niveaux.

En effet, que ce soit en agissant sur le mental ou sur le corps, la nature permet de retrouver un équilibre entre le système nerveux sympathique (le mode de la survie) et le système nerveux parasympathique (le mode de la vie). Cet équilibre, que je travaille dès le début de mes prises en charge, est indispensable pour se sentir bien et avoir la capacité de prendre soin de soi.

Lorsqu’on est toujours sur le mode de la survie, on n’a pas la possibilité de s’occuper de soi et donc pas non plus la capacité de s’alimenter de la meilleure façon pour soi. C’est pourquoi la nature, directement ou indirectement vous permet de revenir sur le mode de la vie, de retrouver un équilibre et du bien-être.

Les beaux jours sont là, il est temps d’en profiter pour se balader en pleine nature !

La danse comme thérapie corporelle

« La danse est le langage caché de l’âme » Martha Graham.

Le danse est une activité qui permet de libérer à la fois le cors et l’esprit. Elle est universelle et a de nombreuses vertus : la reconnexion au corps, la confiance en soi, la libération émotionnelle… elle apporte aussi la joie de vivre ! Danser, c’est se sentir vivant.

Alors dansez !!! Osez l’exercice de vous mettre dans une tenue confortable, de mettre la musique à fond chez vous, de fermer les volets si vous avez peur que l’on vous voit et de danser pendant plusieurs minutes. Laissez la musique vous porter, pas besoin d’être en rythme, pas besoin de chorégraphie, juste laissez votre corps faire les mouvements dont il a envie, sans jugement.

Je vous souhaite de savourer ce moment.

Les injonctions de l’enfance

Le mangeur adulte est influencé par différentes injonctions qu’il a entendu durant son enfance (pas que!) et qui vont parfois à l’encontre de l’écoute du corps et notament du rassasiement.

Voici quelques unes d’entre elles. Pas du tout pour culpabiliser qui que ce soit! plutot pour prendre conscience aujourd’hui de son propre comportement alimentaire et se poser quelques questions…

Amusez-vous à observer si quelques-unes résonnent en vous lorsque vous mangez et pourquoi pas prendre un peu de distance avec celles-ci.

Biais de négativité et alimentation

Le cerveau est pour moi l’organe le plus fascinant du corps. Comme le rein qui crée de l’urine, comme le pancréas qui crée de l’insuline , le cerveau crée des pensées. Des pensées, qui ne sont pas palpables mais qui pourtant dirigent nos actions.

Le cerveau est malin car pour ne pas trop se fatiguer, il fait parfois des raccourcis dans ces raisonnements ! C’est très pratique mais malheureusement ce processus est parfois source d’erreurs ! Ces erreurs, c’est ce qu’on appelle des biais cognitifs. Il existe plus d’une trentaine de biais cognitifs dont le biais de négativité.

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-biais-de-négativité
zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-biais-de-négativité

Le biais de négativité c’est celui qui donne plus d’importance aux événements vus comme négatifs qu’à ceux vus comme positifs. Dans l’alimentation, je le trouve particulièrement présent.

Je vous donne un exemple. Vous avez mangé 1 gâteau et 3 carreaux de chocolat en plus de ce que vous aviez prévu. Le biais de négativité vous fera avoir des pensées du type :
– « j’ai fait n’importe quoi aujourd’hui »
– « j’ai gâché toute ma journée »
– « j’ai ruiné tous mes efforts »

Le problème avec ce genre de pensées, c’est qu’elles risquent de vous démotiver, décourager, entrainer le fameux « foutu pour foutu » etc…

En revanche, vous pouvez essayer de prendre de la hauteur par rapport à vos pensées. Observer les sensations et les émotions que vous ressentez en lien avec ces pensées. Prenez du temps pour analyser la situation, en repensant à ce qu’il s’est passé dans la globalité de la journée, dans les faits. Creuser pour voir s’il y a eu aussi des expériences positives également.

Mais surtout observer comment votre cerveau vous joue des tours ! 

(Référence au livre de Albert Moukheiber, votre cerveau vous joue des tours)

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-biais-de-négativité

Déterminer ce qui est bon en soi

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-determiner-ve-qui-est-bon-en-soi

J’ai lu dans un des livres du neuropsychologue Rick Hanson, que nous sommes comme une mosaïque. Nous sommes faits d’une multitude de carreaux. Certains sont neutres, certains sont un peu abîmés et nécessitent peut-être un petit rafraichissement et d’autres sont rares et magnifiques.

Nous possédons tous en nous ces magnifiques carreaux mais nous avons tendance à ne voir que les carreaux abimés et à vouloir les restaurer à tout prix plutôt que de mettre en valeur les plus rayonnant. C’est normal d’avoir cette tendance à voir le négatif en premier, c’est comme ça que le cerveau fonctionne. C’est un biais de négativité que nous avons tous, qui nous sert de façon ancestrale à voir le danger en premier.

La problématique réside dans le fait qu’à force de ne se focaliser que sur les carreaux abimés, nous pouvons avoir le sentiment d’être nul ou moyen, de ne pas être à la hauteur… Nous oublions que nous sommes un ensemble, nous oublions ce qu’il y a de beau et de bon en nous.

Je vous invite à prendre quelques instants et à regarder votre mosaïque de façon globale puis à déterminer les beaux carreaux en vous. Reconnaissez ce qui est bon en vous, ce que vous avez de spécial. C’est un exercice qui peut être un peu difficile mais vous avez des qualités, c’est certain. Même si ce n’est qu’une seule, c’est ok.

Dans les jours qui suivent, observez les moments où vous représentez cette qualité dans votre quotidien et imprégniez-vous de la sensation que vous ressentez à ce moment-là. Soyez également ouvert aux compliments que l’on vous fait. Même si vous n’y croyez pas, les autres autour de vous perçoivent ces carreaux-là chez vous, il se peut donc que vous les possédiez vraiment.

Pour ancrer cet exercice, n’hésitez pas à noter les qualités que vous vous êtes trouvés et celles que d’autres personnes ont pu mettre en avant chez vous. Relire cette liste peut aussi être un excellent moyen de vous rebooster quand vous vous sentez un peu affaibli ou manquez de confiance de vous.

Jennifer


Bons ou mauvais aliments?

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-alimentation-bien-ou-mel

Peut-on parler de bien et de mal dans l’alimentation, de bons ou de mauvais aliments ?

Je trouve qu’on attribue une forte valeur morale à l’alimentation. Manger un aliment considéré comme « mauvais » ou « mal » fait de nous une personne honteuse alors que manger équilibré, nous rapproche d’une personne « respectable ».

J’ai un avis plutôt tranché sur la question et ma vision des aliments est simple : un aliment est juste un aliment. Il n’y a ni bien ni mal dans l’alimentation car tout est une question de contexte, de besoin et de fonctionnalité.

Les aliments apportent différents nutriments, l’un peut contenir plus de protéines qu’un autre qui sera plus riche en sucres. L’un est peut-être plus intéressant pour ma santé cardiovasculaire qu’un autre qui me fait plus plaisir. L’un est plus adapté pour un repas rapide qu’un autre pour un repas en famille. L’un me réconforte un peu plus qu’un autre qui m’apporte des vitamines et des minéraux.

En fonction du contexte et donc du besoin, certains aliments seront adaptés et d’autres beaucoup moins.

Par exemple, après 3 jours de fêtes de Noël où j’ai mangé de façon riche et en grande quantité, une soupe de légumes sera peut-être plus adaptée qu’une assiette de frites.
Si j’invite des amis à manger à la maison, une raclette sera peut-être plus adaptée qu’un sandwich au jambon.
Si j’ai passé une journée difficile au travail et que je sens le besoin de me réconforter, le chocolat sera surement plus adapté qu’une pomme.

Chaque aliment a donc sa fonction, plutôt nutritionnelle, plutôt émotionnelle, plutôt sociale ou plusieurs à la fois. Sa fonction dépend à la fois du contexte mais aussi de chaque personne et tous les aliments ont donc leur place en fonction du besoin associé.

 Ne jugez donc pas votre alimentation en tant que bien ou mal (ni celle des autres), OBSERVEZ plutôt comment ça marche pour vous quand vous mangez quelque chose ? Est-ce que ça comble votre besoin du moment ?

Jennifer

Etre égoïste

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-etre-egoiste

Pour la petite histoire (c’est important de citer ses sources), cette citation a été écrite par Ayn Rand. C’est une philosophe du 20ème siècle, qui a écrit des ouvrages assez polémiques pour l’époque, dont un qui s’intitule la Vertu de l’Egoïsme.

De mon côté, j’ai découvert cette citation dans un livre de Tal Ben Shahar, docteur en psychologie, qui a notamment donné des cours sur le bonheur, à Harvard.

Est-ce que vous me voyez venir ? Avec l’Egoïsme… le Bonheur… Attention, je ne dis pas qu’il faut être égoïste pour être heureux, pas du tout ! Par contre, je pense qu’il est essentiel de savoir parfois dire non aux autres pour s’occuper davantage de soi.

Dans notre société, il est très valorisé de prendre soin des autres. L’altruisme, c’est vrai est une belle qualité humaine, on ne peut le nier. En revanche, cette qualité a été mis sur un piédestal de sorte que l’amour de soi a été dénigré.

Pourquoi je partage ceci avec vous ? Car quasiment la moitié des personnes que je reçois en cabinet et qui souhaite perdre du poids, présente ce schéma. On l’appelle schéma d’abnégation qui signifie s’oublier pour s’occuper des autres. Ceci entraine une écoute moins importante de soi qui peut éloigner des sensations alimentaires, qui peut être source de fatigue, d’anxiété, de mal-être…  

Du coup, dès les premières consultations, on travaille ensemble pour s’accorder plus de temps pour soi, s’écouter à nouveau pour être plus en lien avec ses propres besoins plutôt que ceux des autres. En somme, devenir un peu plus égoïste.

Et finalement, le bien-être qui nait du fait d’à nouveau prendre soin de soi, entraine un apaisement et on peut mieux s’occuper des autres. Un nouvel équilibre à trouver…

Si vous vous sentez concernés par cela, je ne peux que vous inviter à prendre, ne serait-ce que quelques instants, chaque jour, rien que pour vous.

Jennifer

L’écoute du corps

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-ecoute-du-corps

Encore un post sur l’écoute du corps… c’est vrai ! Mais ça me paraît tellement important. Je dirai même que c’est le cœur du métier de diététicien : (Ré)apprendre à écouter les signaux de son corps pour répondre à ses besoins.

J’ai entendu cette citation « Si tu n’écoutes pas ton corps lorsqu’il murmure alors il devra crier pour que tu l’entendes » lors d’une méditation de C. André et je l’ai trouvé si juste.

Le corps sait ce dont il a besoin, il vous le fait savoir suffisamment tôt pour ne pas en souffrir. Il vous murmure des informations discrètement jusqu’à les crier si vous n’y répondez pas. C’est vrai que les cris sont plus faciles à entendre que les murmures, ça demande un peu plus d’attention et d’écoute de soi.

Comment être un peu plus à l’écoute de son corps ?

C’est prendre un instant pour ralentir, sortir du multitâche et prendre un moment pour soi. Puis c’est aller observer ce qu’il se passe dans son corps à ce moment-là, quelles sont les sensations, les ressentis et c’est où dans le corps ? Enfin, c’est se demander, de quoi ai-je besoin en cet instant ?

Faire ceci plusieurs fois dans la journée permet de développer son attention à soi, permet d’apprendre à se connaître et à reconnaitre ses besoins plus finement. En somme, apprendre à écouter les murmures de son corps.

En mangeant, c’est indispensable de pouvoir reconnaitre ses sensations et ses envies pour adapter au mieux ses prises alimentaires et répondre à ses différents besoins : observer ses signaux de faim pour répondre en conséquence, comprendre ses envies pour être en accord avec celles-ci, savourer le plaisir que nous apporte un aliment… avant d’arriver aux cris du corps qui pourraient se manifester par des compulsions par exemple.

Nous avons peu temps pour faire ce genre d’exercice, tout doit toujours aller vite tant il y a à faire dans une journée mais c’est alors choisir d’être moins à l’écoute des murmures et laisser parfois son corps crier.

Je vous invite à faire l’expérience de prendre quelques minutes chaque jour pour ralentir, pour prendre une pause et vous recentrer sur vous, pour vous écouter, pour juste respirer et voir ce que ça vous fait.

Bonne écoute,

Le technostress

zangrando-jennifer-dieteticienne-nutritionniste-docteur-en-biologie-technostress

C’est quoi le technostress?

J’ai assisté à une conférence sur le technostress qui m’a fait assez froid dans le dos… En effet, nous passerions la moitié de notre vie éveillée à être connecté sur internet, soit 8h/jour. Pas juste devant un écran mais connecté ! Avec, en tête du podium, les réseaux sociaux (6h30/sem).

De ça est né le technostress, c’est-à-dire le stress induit par les technologies de l’information et de la communication. Ce stress entraine des comportements du type :
– surconsommation d’informations pouvant créer du manque
– FOMO : Fear Of Missing Out : peur de louper quelque chose
– partage compulsif

Qu’est-ce que ça entrainne?


Les conséquences sont une tension continue, des vérifications permanentes, du multitâche, ce qui hachent nos actions en cours et nous obligent à jongler constamment entre différents centres d’attention. A termes, cela créer une fatigue mentale, une nervosité, une irritabilité responsable d’une anxiété chronique.

Mes conseils pour vous aider


– Coupez la connexion, prenez des moments de digital détox. Notamment, le soir avant de dormir (écran bleu + surconso d’infos = combo !) et la nuit, le téléphone plutôt éteint. Evitez aussi le matin directement au réveil et pendant les repas

– Détendez-vous sans écran. Coupez la connexion pour faire des activités sans écran : lire, écouter de la musique, un podcast ou ne rien faire du tout

– Sortez du multitâche. Nous avons tellement de choses à faire que l’on fait tout en même temps avec une attention divisée ce qui aggrave la charge mentale et épuise les ressources attentionnelles

– Faites de l’activité physique. Pas forcément en se faisant mal, ça peut être simplement de la marche, du yoga, une balade en vélo

– Respirez, méditez. Prenez quelques instants pour vous reconnecter à votre souffle avec ouverture et curiosité, sans lutte et sans jugement

– Reconnectez-vous à la nature. La nature énergise positivement et a de vrais impacts positifs sur la santé

Et couplez tout ça en même temps : coupez la connexion pour aller simplement marcher et respirer dehors même justes quelques minutes de temps en temps.

Changer de perspective

zangrando jennifer - diététicienne-nutritionniste- docteur en biologie - changer de perspective

Se sentir coincé

Face à un problème et aux émotions qui vont avec, la réaction instinctive est d’essayer de trouver une solution au problème. C’est normal, c’est comme ça que le cerveau fonctionne, trouver des solutions pour réduire la souffrance. Par exemple, j’ai mal à la tête, je prends un Efferalgan, je n’ai plus mal. Ça fonctionne.

Pour les souffrances psychologiques dont celles liées à l’image corporelle, ce n’est malheureusement pas si simple. Je ne peux pas forcément changer ce qui me causent des difficultés comme mes complexes ou alors même après avoir changé, je ne me sens toujours pas mieux…

Cette situation peut vous coincer car elle enferme dans la souffrance et empêche de faire des choses qui comptent pour vous.

Cette situation peut vous coincer, comme dans un labyrinthe mais il est possible de prendre de la hauteur et d’observer ce qui se passe afin de changer de perspective.

L’exemple du poids

Je vais prendre l’exemple du poids qui me parle le plus et cette phrase qui revient souvent en consultation lorsque je demande pourquoi vous souhaitez perdre du poids ?
« Quand j’aurai perdu du poids, je pourrai… retourner faire les boutiques, prendre soin de moi, aller à plage, etc… ».

Je m’empêche donc de faire des choses qui comptent pour moi et qui pourraient me rendre heureux/heureuse. A la souffrance d’une image corporelle douloureuse, s’ajoute alors celle de ne pas aller dans le sens d’une vie épanouie.

En revanche, si je fais des choses qui comptent pour moi, qui me font me sentir mieux, plus épanoui(e) comme aller chez le coiffeur, aller me faire masser, ceci pourrait-il avoir un impact sur ma qualité de vie ?
Et si finalement j’ai une vie plus riche, plus positive, me sentirai-je mieux dans ma peau ?

Prendre de la hauteur

Je vous invite à prendre de la hauteur, à observer comment ça se passe pour vous. Quelles choses importantes, votre souffrance vous empêche-t ’elle de faire ? Quelles actions avez-vous mises de côté ou ne faites pas en attendant le jour où vous serez sorti(e) du labyrinthe ?